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Advisor(s)
Abstract(s)
Os enfermeiras e outros profissionais de saúde são muitas vezes
relutantes em prescrever e administrar morfina para o controlo da dor
dos pacientes. Há que compreender as razões de tal relutância
utilizando instrumentos validados. O nosso conhecimento, tal
instrumento não existe para a Suíça francófona. Este estudo dividiu-se em duas partes: na primeira, avaliámos as propriedades psicométricas da versão francesa de um instrumento que afere as atitudes face à prescrição e administração de morfina. Na segunda, avaliámos essas mesmas numa amostra de profissionais de
saúde do cantão do Valais, Suíça. O instrumento inicial de 24 itens apresentou uma correlação intraclasse (CIC) de 0,69 (CI 95%: 0,64 a 0,73, P<0,001), e um α de
Cronbach de 0,700. Após a exclusão de cinco itens, a versão breve
revelou uma CIC de 0,74 (CI 95%, 0,70 a 0,77, P<0,001) e um α de
Cronbach de 0,741. A análise factorial conduziu a cinco componentes
que explicam 54.3% da variância total. Os cinco componentes
denominaram-se: “risco de adição/dependência”, “razões operacionais
para não utilizar morfina”, “risco de agravamento”, “outros riscos (que
não de dependência) ” e “razões externas (não operacionais) ”.
Na aplicação do instrumento, mais de metade dos participantes
revelou uma atitude negativa em relação à maioria dos eventos adversos
relacionados com a morfina. Numa análise bivariada, os participantes
que trabalham em geriatria demonstraram uma atitude mais negativa
face à utilização da morfina que os participantes que trabalhavam em
medicina e cirurgia. Os participantes suíços revelaram uma atitude
mais positiva face à utilização de morfina do que os estrangeiros. Não
foram encontradas diferenças relativamente ao género, à profissãoou >14 anos) e à religião (católicos vs. outra/nenhuma religião). Estas conclusões foram ulteriormente confirmadas por ajuste multivariado. Este trabalho permitiu simplificar e validar a versão francesa de um instrumento de aferição da opiofobia nos profissionais de saúde da zona francófona da Suíça, e mostrar que As atitudes face às várias
utilizações da morfina advêm principalmente dos potenciais efeitos
adversos que lhe são associados e são influenciadas pela especialidade
e pela nacionalidade do profissional de saúde. (enfermeiras ou médicos), o tempo de experiência profissional (≤14 anos ou >14 anos) e à religião (católicos vs. outra/nenhuma religião). Estas conclusões foram ulteriormente confirmadas por ajuste multivariado. Este trabalho permitiu simplificar e validar a versão francesa de
um instrumento de aferição da opiofobia nos profissionais de saúde da
zona francófona da Suíça, e mostrar que As atitudes face às várias
utilizações da morfina advêm principalmente dos potenciais efeitos
adversos que lhe são associados e são influenciadas pela especialidade
e pela nacionalidade do profissional de saúde.
Les infirmiers et les autres professionnels de la santé sont souvent réticents à prescrire et à administrer de la morphine pour contrôler la douleur des patients. Nous devons comprendre les raisons de cette réticence à l'aide d'instruments validés. A notre connaissance, un tel instrument n'existe pas en Suisse de langue française. Cette étude a été divisée en deux parties: dans la première partie, nous avons évalué les propriétés psychométriques de la version française d'un instrument qui mesure les attitudes face à la prescription et à l’administration de la morphine. Dans la deuxième, nous avons évalué celles-ci dans un échantillon de ces mêmes professionnels de la santé, du canton du Valais, en Suisse. L'instrument initial de 24 items a montré une corrélation intra classe (CIC) de 0,69 (CI 95%: 0,64 à 0,73, P <0,001), et un α de Cronbach de 0,700. L'analyse factorielle n ous conduit à cinq composants qui expliquent 54,3% de la variance totale. Les cinq composants ont été désignés de : "risque de dépendance / addiction", "raisons opérationnelles pour ne pas utiliser la morphine", "risque d'aggravation", "autres risques (sans que ce soit de dépendance)" et « raisons extérieures (non opérationnelle) ». Lors de l'application de l'instrument, plus de la moitié des participants ont montré une attitude négative en relation à la majorité des événements défavorables liés à la morphine. Dans analyse bivariée, les participants qui travaillent en gériatrie ont montré une attitude plus négative à l'égard de l'utilisation de la morphine que les participants qui ont travaillé en médecine et en chirurgie. Les participants suisses ont montré une attitude plus positive envers l’utilisation de la morphine que les étrangers. Aucune différence n'a été constatée en ce qui concerne le sexe, la profession (médecins ou infirmiers), la durée de l'expérience professionnelle (≤ 14 ou> 14 ans) et la religion (catholique vs autre / sans religion). Ces conclusions ont été confirmées par un ajustement multi varié. Ce travail a permis de simplifier et de valider l’instrument de mesure de « opiophobie » chez les professionnels de la santé dans la région de langue française de la Suisse, et montrer que les attitudes envers les différents usages de la morphine proviennent principalement des potentiels effets indésirables qui lui sont associés et qu’elles sont influencées par la spécialité et par la nationalité du professionnel de santé.
Les infirmiers et les autres professionnels de la santé sont souvent réticents à prescrire et à administrer de la morphine pour contrôler la douleur des patients. Nous devons comprendre les raisons de cette réticence à l'aide d'instruments validés. A notre connaissance, un tel instrument n'existe pas en Suisse de langue française. Cette étude a été divisée en deux parties: dans la première partie, nous avons évalué les propriétés psychométriques de la version française d'un instrument qui mesure les attitudes face à la prescription et à l’administration de la morphine. Dans la deuxième, nous avons évalué celles-ci dans un échantillon de ces mêmes professionnels de la santé, du canton du Valais, en Suisse. L'instrument initial de 24 items a montré une corrélation intra classe (CIC) de 0,69 (CI 95%: 0,64 à 0,73, P <0,001), et un α de Cronbach de 0,700. L'analyse factorielle n ous conduit à cinq composants qui expliquent 54,3% de la variance totale. Les cinq composants ont été désignés de : "risque de dépendance / addiction", "raisons opérationnelles pour ne pas utiliser la morphine", "risque d'aggravation", "autres risques (sans que ce soit de dépendance)" et « raisons extérieures (non opérationnelle) ». Lors de l'application de l'instrument, plus de la moitié des participants ont montré une attitude négative en relation à la majorité des événements défavorables liés à la morphine. Dans analyse bivariée, les participants qui travaillent en gériatrie ont montré une attitude plus négative à l'égard de l'utilisation de la morphine que les participants qui ont travaillé en médecine et en chirurgie. Les participants suisses ont montré une attitude plus positive envers l’utilisation de la morphine que les étrangers. Aucune différence n'a été constatée en ce qui concerne le sexe, la profession (médecins ou infirmiers), la durée de l'expérience professionnelle (≤ 14 ou> 14 ans) et la religion (catholique vs autre / sans religion). Ces conclusions ont été confirmées par un ajustement multi varié. Ce travail a permis de simplifier et de valider l’instrument de mesure de « opiophobie » chez les professionnels de la santé dans la région de langue française de la Suisse, et montrer que les attitudes envers les différents usages de la morphine proviennent principalement des potentiels effets indésirables qui lui sont associés et qu’elles sont influencées par la spécialité et par la nationalité du professionnel de santé.