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Abstract(s)
Este artigo analisa algumas das problemáticas da escravidão dos Africanos negros em Portugal, durante o Antigo Regime, em Lisboa mais especificamente. Um rápido exame do quadro demográfico e jurídico, que determinou a expansão assim como o declínio progressivo do número de escravos e dos seus descendentes livres, introduz a análise sobre a evolução da atitude do poder político e religioso em relação às Irmandades católicas de negros. O autor mostra que essas instituições de enquadramento ideológico e religioso, instrumento de aculturação e redução da alteridade, tendo inicialmente e teoricamente como objectivo a integração numa comunidade espiritual e mesmo social, favorecida por alguns privilégios, acabaram por consagrar paulatinamente as identidades sociais em diferença de carácter essencialista, sendo a aplicação, aos negros e mulatos livres, da cláusula de limpeza de sangue o melhor exemplo na ordem institucional. Analisa-se ainda o uso político e religioso do culto dos quatro santos negros inscritos no calendário romano da época.
Cet article aborde quelques problématiques liées à la question de l’esclavage des Noirs Africains au Portugal, au cours de l’Ancien Régime, à Lisbonne en particulier. Un rapide examen du cadre démographique et juridique, qui détermine l’expansion puis le déclin progressif du nombre d’esclaves et des populations qui en sont issues, introduit l’analyse de l’évolution de l’attitude du pouvoir politique et religieux à l’égard des Confréries religieuses catholiques de Noirs. L’auteur montre que ces institutions d’encadrement idéologique et religieux, instruments d’acculturation et de réduction de l’altérité, initialement et théoriquement destinées à favoriser l’intégration à une communauté spirituelle voire sociale, grâce à certains privilèges, finissent par consacrer progressivement les identités sociales en différence de nature essentialistes dont l’application de la clause de pureté de sang aux noirs et mulâtres libres constitue le meilleur exemple d’ordre institutionnel. Est également analysé l’usage politique et religieux du culte des quatre saints noirs du calendrier romain de l’époque.
Cet article aborde quelques problématiques liées à la question de l’esclavage des Noirs Africains au Portugal, au cours de l’Ancien Régime, à Lisbonne en particulier. Un rapide examen du cadre démographique et juridique, qui détermine l’expansion puis le déclin progressif du nombre d’esclaves et des populations qui en sont issues, introduit l’analyse de l’évolution de l’attitude du pouvoir politique et religieux à l’égard des Confréries religieuses catholiques de Noirs. L’auteur montre que ces institutions d’encadrement idéologique et religieux, instruments d’acculturation et de réduction de l’altérité, initialement et théoriquement destinées à favoriser l’intégration à une communauté spirituelle voire sociale, grâce à certains privilèges, finissent par consacrer progressivement les identités sociales en différence de nature essentialistes dont l’application de la clause de pureté de sang aux noirs et mulâtres libres constitue le meilleur exemple d’ordre institutionnel. Est également analysé l’usage politique et religieux du culte des quatre saints noirs du calendrier romain de l’époque.
Description
Keywords
Escravidão Santos negros
Pedagogical Context
Citation
LAHON, Didier – Esclavage, confréries noires, sainteté noire et pureté de sang au Portugal (XVIe--XVIIIe siècles). Lusitania Sacra. Lisboa. ISSN 0076-1508. 2ª S. 15 (2003) 119-162
Publisher
Centro de Estudos de História Religiosa - Universidade Católica Portuguesa